L’hydratation est un élément essentiel à la santé et au bien-être des chevaux, surtout lors de longues journées passées en randonnée. Pour les cavaliers aventuriers qui souhaitent explorer de vastes étendues sauvages avec leurs montures, savoir trouver des points d’eau est une compétence cruciale. Cet article a pour but de fournir des conseils utiles pour repérer et accéder à des sources d’eau fiables et sécuritaires pour les chevaux pendant vos randonnées.
Planifier à l’avance
Une bonne préparation est la clé pour éviter de se retrouver dans des situations délicates, et cela inclut la planification des sources d’eau potable. Avant de partir, étudiez les cartes de votre itinéraire et repérez les rivières, les lacs et les ruisseaux qui pourront servir de points d’eau pour vos chevaux. Certains parcs nationaux ou réserves naturelles fournissent des cartes détaillées indiquant les points d’eau accessibles ou même des puits aménagés pour les randonneurs et leurs montures.
Utiliser les technologies modernes
Dans le monde connecté d’aujourd’hui, les applications mobiles et les appareils GPS sont de précieux outils pour localiser des sources d’eau. Il existe des applications dédiées aux randonneurs qui incluent des informations sur les points d’eau, parfois avec des avis laissés par d’autres utilisateurs sur la qualité et l’accessibilité. Un GPS peut vous aider à suivre votre itinéraire et à vous diriger vers les sources d’eau que vous avez identifiées lors de votre planification.
Reconnaître les indicateurs naturels
Les chevaux eux-mêmes sont d’excellents détecteurs de l’eau. Un cheval déshydraté se dirigera instinctivement vers la source d’eau la plus proche si on lui en donne la possibilité. En outre, certains indicateurs naturels peuvent également vous guider : la végétation verdoyante et dense, la présence d’insectes tels que les moustiques, ou le son de l’eau qui coule sont des signaux révélateurs de la présence d’eau à proximité.
La purification de l’eau
Trouver de l’eau est une chose ; s’assurer qu’elle est potable en est une autre. Les chevaux sont moins sensibles que les humains aux pathogènes que peut contenir l’eau, mais ils ne sont pas à l’abri de maladies d’origine hydrique. Il est conseillé de filtrer ou de faire bouillir l’eau récoltée dans la nature avant de la donner à votre cheval, surtout si vous doutez de sa qualité. Des filtres portables conçus pour les randonneurs peuvent traiter une grande quantité d’eau rapidement et efficacement.
Apprendre à collecter l’eau
Parfois, il peut être difficile de trouver des sources d’eau ouvertes, surtout dans les régions arides. Apprendre quelques techniques de collecte d’eau peut se révéler utile. L’eau peut être recueillie à partir de la rosée du matin ou par condensation en creusant des trous dans des zones humides et en y plaçant un récipient. Bien que ces techniques ne fournissent pas de grandes quantités d’eau, elles peuvent être un dépannage précieux en cas de besoin.
Les précautions à prendre
Il est crucial de prendre certaines précautions lors de l’utilisation de points d’eau naturels. Évitez les eaux stagnantes qui sont souvent un foyer de parasites et de maladies. Il est également important de respecter la faune locale et de ne pas contaminer les sources d’eau. Si vous utilisez des puits ou des sources aménagés, veillez à suivre les règles spécifiques du site, telles que l’utilisation obligatoire de seaux plutôt que de laisser les chevaux boire directement au puits.
Prévoir des alternatives
Malgré toute la planification, il peut arriver que les points d’eau repérés ne soient pas accessibles ou ne contiennent pas d’eau, en particulier pendant les périodes de sécheresse. Il est donc judicieux de prévoir des systèmes d’hydratation alternatifs. Cela peut inclure le transport de jerricans d’eau, bien que cela augmente la charge à porter. Dans certains cas, il est possible de planifier des arrêts dans des fermos ou des installations où l’on peut fournir de l’eau à votre monture.
